Les Disques de Février
En Février, beaucoup d'électro Pop, mais si l'on cherche bien
on à aussi du Folk, du Blues touareg, du Funk,
du Rock Garage et du Rock Fusion !
Alors bonne écoute !
Depuis quelques mois, on parle beaucoup de Pharrell Williams,
à croire même que l’on découvre le brillant rappeur-producteur.
C’est oublier que Pharrell Williams a déjà une longue carrière avec NERD et
The Neptunes ses 2 premiers groupes.
“Happy” est toujours n°1 dans 15 pays, notamment en France, Angleterre, Belgique et
Suisse, et toujours TOP15 aux Etats-Unis.
Et le mois dernier, Pharrell a remporté 2 Grammy Awards pour “Get lucky” des Daft Punk
sur l’album “Random Access Memories".
Son premier album solo GIRL contient un morceau en duo avec les Daft Punk,
mais le morceau qui fait de l'ombre à tout le reste de son album,
est bien le génialissime "Happy” .
Tinariwen revient avec son nouvel album « Emmaar »,
un disque aux influences multiples, qui mélange le blues et la musique traditionnelle
(Assouf) au rock.
Un album sur lequel on retrouve nombre d’invités prestigieux tels que
Josh Klinghoffer (guitariste des Red Hot Chili Peppers),
Matt Sweeney (guitariste de Chavez),
Fats Kaplin (violoniste et steel pedal de Nashville) ainsi que le poète Saul Williams.
Si l’on rajoute à cela l'ingénieur du son de Jack White, vous obtenez
un rock hypnotique aux guitares ensorcelantes, d’une expression rare.
D’une beauté douloureuse et d’une poésie solitaire, Emmaar est un disque qui réunit
l’héritage blues américain aux chants tristes du désert.
Une musique intemporelle et sans frontière.
Magique.
Sixième et très bel album du projet Sun Kil Moon de Mark Kozelek
(Red House Painters), avec cette fois pas mal d'invités dont
Steve Shelley et Will Oldham.
Que dire si ce n’est qu’encore une fois, cette nouvelle production est un régal
de musique mélancolique, de chansons désespérées comme on les aime tant,
portées par des arpèges de guitares toujours aussi beaux.
Moins épuré que le précédent ("Among The Leaves"),
"Benji" délivre une somme de chansons finalement assez contrastées,
avec même un final carrément pop avec le titre "Ben’s My Friend".
Enregistré à huis-clos dans le confinement d’un deux pièces,
ce quatrième album éponyme marque pour Blood Red Shoes un retour à l’essentiel.
Les compositions de ce combo guitare/batterie qui marchant dans les traces
de Nirvana ou des White Stripes,
brillent donc par leur aspect brut et dépouillé.
Grâce à leurs performances scéniques dantesques et à un rythme de tournée
impressionnant, Blood Red Shoes a su s’imposer par la scène.
En poursuivant sur sa lancée, avec comme objectif avoué
la puissance de feu maximale,
le groupe a créé son disque le plus puissant et le plus accompli.
Skip The Use est de retour, « Little Armageddon » est surtout un grand album
de grandes chansons, qui porte bien son nom :
explosif, créatif, efficace en diable, mélodique à souhait.
Quelle épopée ! Non contents de savoir écrire et produire des hymnes pour les stades,
comme « Birds are born to fly » et « Nameless World »,
ces rockeurs ont aussi du coeur, qu'ils font parler sur le caressant « The Taste »
ou la ballade « Etre heureux »,
duo guitare-voix rejoint par des violons qui déroutent avant de s'incruster dans votre tête.
Comme ce « Little Armageddon » addictif.