Les Disques de Juin

En Juin,

beaucoup de retrouvailles,

des vieux roublards "qui nous la font" une fois de plus,

de vieux habitués qui défont les habitudes

et toujours, de jeunes artistes

qui ont l'impression de réinventer la musique...

Profondément imprégné d’un univers mêlant

post-punk sauvage et gospel,

le premier album d’Algiers est une véri­table bombe.

Composé de Franklin James Fisher au chant,

Lee Tesche à la guitare et Ryan Mahan à la basse,

le trio, dispatché entre New-York et Londres,

conjugue sur son premier album ses influences éclectiques,

en une musique stupéfiante et salvatrice.

Du blues rock à l’ambiance apocalyptique

de ‘But She Was Not Flying’

au gospel éventré de ‘Blood’,

l’ensemble des 11 compositions baignent

dans cette même intensité sombre,

partagent des sentiments puissants de révolte.

Une chose est sûre :

on ne ressort pas indemne d’Algiers.

Plus de 2 ans après leur premier album

« My Head is an Animal »

qui s’est écoulé a plus de 1,2 millions d’exemplaires

à travers le monde,

les islandais de Of Monsters And Men

sont de retour en 2015.

Ce « Beneath the skin » est dans la plus pure lignée

de leur premier album, on ne sera pas surpris

par leur Folk / Pop sublime.

La diva anglaise Florence Welsh est de retour avec

un nouvel album de Florence + The Machine

aux orchestrations luxuriantes.

Souffle épique et mélodies spectrales sont

au service de l’émotion sur ce nouvel opus

au titre lumineux (« How Big, How Blue, How Beautiful »).

L’artiste aux 9 millions de disques vendus propose

dans son troisième album un recueil

au songwriting époustouflant,

dont la voix,forte et fragile à la fois, est l’écrin sidérant.

FFS, super groupe né de la collaboration entre les 4 écossais

de Franz Ferdinand et du duo culte américain Sparks,

lève le voile sur son album éponyme.

Telle une mutation fascinante entre les deux groupes,

cette collaboration au sommet ne se résume pas à l'addition

de Franz Ferdinand et des légendaires frères Mael

mais à un véritable nouveau groupe,

une création pop à part entière.

L’album se compose de 12 titres

est produit par John Congleton

(David Byrne, Anna Calvi, St Vincent, ...)

et enregistré aux RAK Studios de Londres.

1994, No One Is Innocent chantait « La Peau »

la rage au ventre...

2015, le groupe français célèbre

20 ans de combat rock et décide de repartir

sur la route avec « Propaganda »

son sixième album :

Guitares en avant et textes enragés,

No One Is Innocent a su retrouver

dans la formule magique de ses débuts,.

Et « Propaganda » un support à une brulante

actualité abordé tout au long de l’album.

Déjà le 7ème album pour Muse,

qui nous la joue concept - album

sur la guerre et ses méfaits...

Grosses guitares, hymnes "stadesques",

singles imparables,

les anglais sont plus que jamais

prêts à mettre le feu.

Drones est moins indigeste The 2nd Law ,

et l'on navigue tranquillement

entre hommage / plagiat

à Queen, Marilyn Manson ou autres

Chants grégorien ...

Les disques qui prennent l'eau ce mois-ci sont :

Comme tous les ans,

la bande à John Dwyer revient

avec un nouveau disque.

Et le cru 2015 est un condensé

de garage rock et de pop psyché.

Le problème,

c'est qu'il est insupportable !

Le groupe de rock anglais revient

avec son 3ème album :

English Graffiti’

a été enregistré à New York.

Comme le temps file,

je n'avait même pas vu

qu'ils avaient fait un deuxième album.

Pas grave, Il est souvent mauvais

le deuxième album d'un groupe,

tout comme leur troisième !

Avec sa voix de contre-ténor

Shamir assume son côté androgyne

qui rappelle Prince

et Michael Jackson.

Mais c'est bien le seul

point commun qu'il aurait avec eux !

Ce troisième album de

Unknown Mortal Orchestra

avait l'ambitieux dessein de

faire renaître d’anciens

synthétiseurs pour créer

des sons qui ne ressemblent

a aucun autre...

Pour moi, tous ces synthés

faut les foutre à la casse !