Les disques de Mars
Les disques de mars oscillent entre
BritPop, Blues Rock, Folk, Electro,
Techno et orchestration Classique.
Les disques du mois de Mars sont passionnants.
2016 - The Last Shadow Puppets - Everything You've Come To Expect
The Last Shadow Puppets sont de retour
avec leur nouvel album
'Everything You've Come To Expect'.
L'album signe les retrouvailles d'Alex Turner
et Miles Kane avec James Ford (production et batterie)
et Owen Pallett (arrangements de cordes),
désormais rejoints par Zachary Dawes (Mini Mansions) à la basse.
Le successeur de 'The Age Of The Understatement' (2008)
a été enregistré au Shangri La Studio à Malibu.
'Everything You've Come To Expect' est un album tour à tour planant,
rugissant, enivrant, plus ouvert
et complet que son prédécesseur et dont les influences
se font plus discrètes.
2016 - Joe Bonamassa - Blues Of Desperation
La star de la guitare redéfinit le blues rock
avec un superbe nouvel album !
Voici enfin le nouvel album studio de Joe Bonamassa
qui est le digne successeur de « Different Shades of Blue ».
Produit par le talentueux Kevin Shirley (Led Zeppelin, Iron Maiden, Aerosmith),
le disque comporte 11 nouvelles chansons originales composées par Joe
et son groupe de musiciens de haute volée.
L’album a été enregistré avec maestria en 5 jours à Nashville,
au Grand Victor Sound Studios (ex-RCA Studio A),
dans un esprit spartiate afin de tirer le meilleur de l’artiste
et de le pousser au fond de ses retranchements
et d’éviter de céder à une certaine forme de facilité.
2016 - Underworld - Barbara B., We Face A Shiny F
7ème album du duo britannique composé de Karl Hyde and Rick Smith,
un des groupes les plus novateurs et les plus influents de la scène électro
de ces vingt dernières années.
Dans ce laps de temps, leur musique a fait vibrer les clubs et a été utilisée
pour accompagner aussi bien des films culte (Trainspotting)
que la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Londres en 2012
(dont ils ont été directeurs musicaux).
Une introduction sur deux notes de basse désaccordée,
posée sur des percussions lancinantes ;
une envolée élégiaque de cordes
se mêlant peu à peu à un monde électronique ;
un hurlement de loup dément obsédant ;
de la techno céleste et une acoustique sud-américaine ;
des voix se muant en riffs harmonieux ;
des paroles prises au hasard formant des monologues
finement arrangés ;
de la musique intellectuelle sur laquelle on peut danser
et le meilleur disque d’Underworld depuis bien longtemps.
2016 - Keren Ann - You're Gonna Get Love
Elle est de retour.
Keren Ann sort son nouvel album, "You’re gonna get love",
après cinq ans d’absence la chanteuse cosmopolite se met à nu
avec des chansons très personnelles.
"You're gonna get love"est le sixième album de Keren Ann,
et en partie financé par crowdfunding.
L'artiste a vite obtenu la somme nécessaire pour ce nouvel opus.
Dans "You're gonna get love",
Karen Ann se livre à travers des textes beaucoup plus personnels
qui évoquent notamment la mort de son père,
qui n'a pas eu le temps de connaître sa petite fille, Nico, née en 2012.
Elle lui dédie la chanson Where did you go ?
Car si son septième album, confirme la constance qualitative et stylistique
de cette brune esthète de l’intime, cinq ans séparent ce disque de son
précédent opus, 101.
Une paye pour celle qui, depuis La Biographie de Luka Philipsen (2000),
a livré avec régularité des albums qu’elle considère comme autant d’épisodes
d’une autobiographie.
2016 - The Coral - Distance In between
Après une pause de cinq ans, The Coral revient
avec son septième album.
Distance In between, est le premier album de
chansons originales de The Coral
depuis Butterfly House (2010).
Sur ce nouvel album,James Skelly, Ian Skelly,
Nick Power et Paul Duffy sont rejoints
par un nouveau guitariste, Paul Molloy
(ancien membre de The Zutons) et cela s'entend.
Réalisé au Parr Street Studio de Liverpool,
avec Richard Turvey comme co-producteur,
Distance Inbetween a été enregistré live,
par un groupe complètement redynamisé.
Le son des douze titres de l'album
est volontairement brut, rugueux,
et laisse présager de
2016 - Anna Meredith - Varmints
Petite perle créative issue de l’intarissable scène britannique,
Anna Meredith est née écossaise à Edinburgh.
Anna collectionne les petites choses sonores précieuses,
une foultitude d’idées à la minute assemblées
avec une précision d’orfèvre.
Elle incorpore dans sa musique:
instruments classiques inusités,
sonorités électronique ciselée aux petits oignons,
et sa voix comme un instrument.
Elle s'organise un véritable orchestre de poche,
utilise les motifs mélodiques répétitif
d’une incroyable richesse, des modulations de tonalités
qui puisent dans les références classiques.
Chez d'autres, son travail aurai un aspect savant ou obtus
mais chez elle, la musique se transforme en
de véritables hymnes Indie Pop Electronica
après juste une écoute.
Ce n’est pas donc un hasard si elle est vite repérée
par quelques unes des stars
de la scène indie comme James Blake,
2016 - The Range – Potential
Basé à Brooklyn, James Hinton, alias The Range,
sort son nouvel album, Potential.
Construit autour de
samples vocaux découverts dans les profondeurs de Youtube,
Potential révèle des artistes inconnus
dont l'expression est affranchie
de toutes les contraintes liées à l'industrie de la musique.
Pour accompagner la sortie de l'album
«Potential», un documentaire intitulé
« Superimpose », réalisé par Daniel Kaufman,
sortira au printemps.
Celui-ci est dédié aux histoires personnelles qui se cachent derrière
2016 - Lapsley - Long Way Home
Long Way Home est le premier album
d'une jeune anglaise de 19 ans originaire de Liverpool.
Låpsley avec beaucoup de finesse force et fragilité,
nous envoûte avec sa musique
électro-pop fine et aérée à la poésie omniprésente..
De nombreux titres flirte avec l’électro planante et épurée,
éthérée diront certains, créant une forme de dream pop.
La voix oscillant entre force et fragilité est cristalline,
La musique de Lapsley se laisse difficilement apprivoisée.
La difficulté d'accessibilité immédiate révèle généralement
une musique travaillée
et donc un talent dont l'évidence
ne vous éclatera que petit à petit aux oreilles.
Les disques du mois qui prennent l'eau...
2016 - Maissiat - Grand Amour
On attendait avec impatience
le nouvel album de Maissiat
mais malgré de bonnes chansons
"Grand Amour" ne réussit pas
l'équilibre parfait entre chanson
et pop comme son prédécesseur
2016 - Sage - Sage
Après deux albums avec
son groupe Revolver,
est désormais seul au piano,
et cela s'entend malgré
les copains
2016 - Primal Scream - Chaosmosis
Après un excellent "More Light" en 2013,
ce "Chaosmosis" fait un peu "fourre tout"
Dommage.
2016 - Lucius - Good Grief
Nous avions été impressionné
par "Wildwoman" en 2013,
ce nouvel album, malgré d'excelents
titres ne comble pas nos attentes.
2016 - Pony Pony Run Run - Voyage Voyage
Jamais été très fan de
mais avec cet album
ils on décidé de voyager
et je souhaite à ces français
de voyager loin
très très loin
avec leurs synthés 80's.