2019 - Andrew Bird - My Finest Work Yet [24-48]
On attendait le nouveau disque d’Andrew Bird
comme on attend le printemps.
On sait qu’il va arriver et on s’en réjouit d’avance.
On avait oubliait le dérèglement climatique actuel…
Andrew Bird sort, et c’est annoncé sur la pochette
de l’album, son meilleur album.
En 2005, Andrew Bird frappait un grand coup
avec The Mysterious Production Of Eggs,
un album qui fit se tomber en pâmoison
la presse et le public.
Avec une facilité déconcertante,
Bird avait écrit les plus belles chansons du monde
et les chantait et les sifflait à merveille.
Mais comme personne n’est parfait,
on peut avoir oublié de prendre des nouvelles
de cet américain depuis quelques années.
Car l’affaire ne s’est pas arrêtée en 2005.
Bird n’a eu de cesse de publier des disques élégants
dont le nombre donne aujourd’hui le tournis.
En 2002, ce fut Armchair Apocrypha,
en 2012 Break It Yourself...
Notre oiseau revient avec le printemps
et surtout avec un disque totalement dingue.
Enregistré par Paul Butler (Michael Kiwanuka,
Devendra Banhart…), à Los Angeles,
My Finest Work Yet est un disque résolument pop
qui fait un bien fou quand la journée
s’annonce ensoleillée… ou pluvieuse.
L’écoute de ce disque, que ce soit la première
ou la centième, nous met dans la même posture
que Marat dans son bain après la visite de courtoisie
de Charlotte Corday.