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23 Jan

2021 - Still Corners - The Last Exit [16-44.1]

 - Catégories :  #MUSIC

Still Corners are back.

Un peu plus de deux ans après Slow Air,

le duo anglo-américain publie son cinquième album :

The Last Exit. Alors, c’est forcément toujours un peu

l’excitation lorsque nos chouchous sortent

un nouveau disque.

On ne reviendra pas sur le décevant Dead Blue,

mais l’effet est une nouvelle fois garanti

avec ces onze compositions qui pourraient bien constituer

une suite de leur précédent album.

Le morceau inaugural qui donne son titre

à l’album est une leçon d’élégance absolue.

Greg Hugues et ses guitares nous charment

littéralement avec ses sonorités subtiles et addictives.

Tessa Murray, pour sa part, nous envoûte de sa voix

toujours aussi romantique et son jeu au clavier

apporte une touche supplémentaire de délicatesse

à la musique de Still Corners.

Le duo frappe donc très fort d’entrée avec cette sensation

de partir pour un nouveau voyage le long

d’une route désertique des États-Unis.

Si Crying se fait plus électro-pop, la musique

des deux acteurs semble avoir pris un virage

encore plus cinématographique qu’auparavant.

Ce sifflet derrière la voix de Tessa et l’instrumentation

nous plongent dans un film des années 60.

Et que dire du génial instrumental Till We Meet Again,

très inspiré du Rome de Danger Mouse et Danielle Luppi,

juste parfaitement lié au cinéma, et forcément lorgnant

vers la musique d'Ennio Morricone ou du Serge Gainsbourg

période Melody Nelson.

Il ne fait aucun doute que ce nouvel album s’éloigne

de Creatures Of An Hour, le premier LP du duo.

La noirceur qui lui collait parfaitement s’est littéralement envolée

pour quelque chose de beaucoup plus lumineux.

The Last Exit contient des titres imparables.

White Sands, dernier single en date de l’album,

et Mystery Road sont par exemple deux tubes en puissance.

Toutefois, les autres morceaux figurant sur l’album

s’avèrent tout aussi séduisants.

A commencer par le raffiné A Kiss Before Dying

où le duo affiche un spleen sophistiqué.

La voix posée de Tessa et le jeu de guitare de Greg

font mouche une fois encore.

Ce dernier a dû d’ailleurs prendre un sacré plaisir

à composer ce disque.

C’est assurément le cas sur It’s Voodoo où ses guitares

aux sonorités sixties occupent une place de choix.

On notera également l’impeccable Shifting Dunes,

de surcroît le second instrumental du disque.

On pourrait continuer ainsi et citer les onze compositions,

tant l’ensemble est de qualité et toutes ces chansons

constituent une unité absolue.

Quoiqu'il en soit la beauté de ses quarante-trois minutes

 

a illuminé notre chemin à coup de mélodies aériennes et stylées.

Si ce nouveau disque peut peut-être moins surprendre que Slow Air,

il n’en demeure pas moins mystérieux et charmeur.

Cela suffit parfaitement à notre bonheur.

En attendant de les retrouver un jour sur une scène française,

on se replongera encore et encore dans ce disque

qui risque bien de nous accompagner tout au long de cette année 2021.

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