2021 - Prudence - Beginnings [24-44.1]
Frontgirl et moitié du duo pop The DØ
après 10 ans de succès entre albums, singles et tournées,
Prudence aka Olivia Merilahti développe depuis
plusieurs mois son projet solo qui se conclut enfin
avec la sortie de son 1er album Beginnings.
Il y a près d’un an, on découvrait ses deux premiers titres
“Never With You” et surtout le sublime “Offenses”
avec une touche musicale bien à elle
mais aussi un univers visuel propre.
Entretemps on l’a entendu reprendre “Passionfruit”
de Drake, se produire lors d’un Take Away Show pour la Blogothèque
et quelques apparitions télévisées comme C à Vous
mais surtout lors du Arte Concert Festival
où elle livrent des performances au charme bouleversant.
D’autres titres ont été dévoilés comme “Be Water”
issus de l’EP éponyme.
Il y a quelques mois elle nous offrait “Good Friends”
avec un clip à l’ambiance futuriste SF.
Aujourd’hui Prudence publie son 1er album Beginnings
entre synth pop et musique électronique
avec en exergue le clip de “Here & Now”.
Si elle avoue une inspiration et une admiration
pour les pionnières des machines synthétiques,
Suzanne Ciani en tête, elle est autant influencée
par Kraftwerk, Sia, ou Drake, en passant par
les bandes originales de Hans Zimmer.
Pour ce 1er album elle s’est entourée d’artistes-producteurs
comme Xavier de Justice ou encore Surkin,
mais c’est elle qui dirige le gouvernail endossant
le rôle d’une super-héroïne entre Cat’s Eyes
et Motoko de Ghost In The Shell.
Coté visuel elle pare sa musique d’un univers futuriste
entre Science Fiction et anticipation.
Doté d’un charme synthétique et magnétique indéniable,
Beginnings est propre à déclencher des émotions
bien charnelles et palpables.
Outre les titres déjà connus on découvre “Beginnings”
entre choeurs vocodés d’où se détache la voix cristalline d’Olivia,
l’abrasif “More Love ((Don’t Go Me)”, “City On Fire”
qui évolue entre obscurité et lumière,
“Pretty” en forme de ballade synthétique,
le très rythmique “Adrénaline” ,
le majestueux “Playmate” en son piano en réverb…
Au résultat, un album de pop ultra moderne
à la production ciselée à écouter d’une traite comme il se fait rare.