L’année dernière, nous avions appris une triste nouvelle,

à savoir Pat Fish s’était éteint dans son sommeil.

Pour les novices d’entre nous, il s’agissait du

side-project The Jazz Butcher qui avait quelque peu marqué

son époque et qui n’avait pas publié de disque

depuis une décennie maintenant.

Et voici qu’ils ont annoncé un disque posthume du nom

de The Highest In The Land afin de lui rendre un dernier hommage.

Composé aux côtés de Max Elder, Peter Crouch, Dave Morgan

et de Tim Harries, The Jazz Butcher nous présente ses ultimes prouesses

qui auront fait sa légende.

À travers ces neuf titres, on retrouve l’essence de sa musique

si humaine où les influences indie pop avec un soupçon de jazz

continueront de nous charmer et ce dès le départ avec

« Melanie Hargreaver’s Father Jaguar ».

Un dernier périple musical doux-amer en somme.

Se poursuivant avec des morceaux enivrants tels que

« Time », « Never Give Up » et « Amalfi Coast May 1963 »,

The Jazz Butcher prouve qu’il n’avait rien perdu de sa superbe.

The Highest In The Land capture toute l’essence

de sa musique si humaine et attachante avec

« Running on Fumes » et « Sebastian’s Medication ».

Il n’empêche que l’on a un pincement au cœur

avec le quasi-prophétique « Goodnight Sweetheart »

en guise de conclusion où l’on s’apprête à faire nos derniers adieux

à Pat Fish qui rejoint notre sommeil éternel.

The Highest In The Land est le parfait testament musical

de The Jazz Butcher en somme.