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23 Jul

2022 - Paolo Nutini - Last Night In The Bittersweet [16-44.1]

Publié par down.load  - Catégories :  #MUSIC

Le nouvel album de Paolo Nutini

Last Night In The Bittersweet crée un son classique de rock soulful.

L’album de 16 titres est une œuvre incroyablement cohérente.

Après cinq ans de pause dans la production d’albums,

Last Night In The Bittersweet est aussi profond qu’il est long,

tant sur le plan sonore que sur le plan des paroles.

Explosant avec un cri, l’ouverture « Afterneath » est

un mélange chaotique de rock et de paroles.

« Acid Eyes » possède une tension dans les instruments.

Les trompettes sombres qui se heurtent

à la guitare passionnée reflètent la perte de celui qui s’est échappé.

Les cuivres sont un ajout bienvenu.

Utilisés pour ajouter une autre couche de texture,

des morceaux comme « Radio » sont plus poignants et grandioses.

Son accent Paisley s’infiltre dans tout l’album,

mais on l’entend surtout sur « Stranded Words ».

Cet interlude, avec ses notes de guitare lancinantes

et ses harmonies, ressemble à un poème récité librement.

Chaque texte est réfléchi, sans que l’excitation ou la ferveur

n’assombrisse sa vision sonore.

L’aspect narratif du nouvel album de Paolo Nutini

ajoute une autre dimension à apprécier.

« Children Of The Stars » a une mélodie digne des Beatles

et raconte l’histoire d’une femme merveilleuse et de ses luttes.

Des chansons d’amour berceuses comme

« Abigail » et « Julianne » rappellent son très beau « Candy ».

Douloureusement romantique, Nutini embrasse les jours amers

en même temps que les jours doux.

Regardant désespérément en arrière, sa nostalgie

est à la fois rêveuse et réaliste.

La chanson titre « Last Night In The Bittersweet » nous rappelle

l’influence de Paolo Nutini sur la musique, en particulier

au Royaume-Uni, tout en soulignant à quel point il nous a manqué.

Son approche unique de la musique lui permet d’injecter

un son soul puissant dans les morceaux les plus rock.

Un riff de Kasabian sur « Lose It », associé à une froideur inhérente,

se détache avec une pointe d’acuité ;

on trouve une touche de pop rock sur « Shine A light » et « Dimension »

qui ajoute de l’énergie une fois que l’on est dans la profondeur de l’album.

En frappant chaque note avec dévotion, Last Night In The Bittersweet

vous transporte du chaos indie rock percutant à la douceur de l’âme ;

sa voix est tout aussi forte et captivante lorsqu’il passe

d’un bout à l’autre du spectre.

 
 
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