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10 Feb

Ayron Jones au Le REX le 10.02.2024

Publié par down.load  - Catégories :  #CONCERT

Ayron Jones au Le REX le 10.02.2024

Ayron Jones était au REX de Toulouse

ce samedi 10 février pour promouvoir

son nouvel album Chronicles of the Kid (2023).

Succès, tubes et concerts à répétition,

l’enfant prodige de Seattle gravit les échelons

à grande vitesse, armé de son talent et de son bagou.

Il est prêt à dégainer, face au public fourni du Rex à Toulouse.

L’enchaînement “Boys From the Puget Sound” / “Emily”

fonctionne toujours autant pour ouvrir les hostilités,

avant une déferlante de morceaux plus récents,

dont les trois quarts de Chronicles of the Kid.

 

En équilibre entre riffs direct et chant plein de feeling,

Ayron Jones électrise la salle de son énergie,

tout en l’emplissant de sensibilité.

Son groupe n’est pas en reste. Bob Lovelace bondit,

basse en main, pendant que Patrick Rieflin,

guitar tech devenu exceptionnellement guitariste,

assure l’intérim.

Derrière l’ensemble, Malachi Johnson

bat le rythme avec force et constance.

Ils soutiennent la star de la soirée avec application,

sans jamais lui faire de l’ombre.

Beaucoup d’émotion et des riffs magiques

dans l’interprétation de '"Otherside".

En pleine maîtrise de sa musique, Ayron Jones

continue d’avancer, sans oublier ses influences.

Dès les premières secondes, on sent qu’Ayron Jones

est un écorché vif, de ceux qui chantent avec leurs tripes

et qui n’ont pas peur de libérer leurs sentiments sur scène

comme sur l'émouvante "Blood on the Water".

“Filthy” arrive et déclenche beaucoup d’enthousiasme,

le public connaît les paroles par cœur.

Sensibilité à fleur de peau et voix qui rappelle

un certain Lenny Kravitz, voire même le mythique Prince,

il délivre des textes mélodieux et rageurs qui parlent

de pauvreté, d’inégalité ou de la condition noire.

La rage et le riff tueur de "My America" et

les "punchy The Title" et "Strawman" montent encore plus

la température.

L’américain enchaîne les solos puissants et les prouesses vocales.

il livre aussi un message fort sur la société américaine,

notamment dans son titre "My America" :

"Is this my America ? Is this my dream ?

A battlefield of hysteria, in a murder scene" 

("Est-ce mon Amérique ? Est-ce mon rêve ?

Un champ de bataille d’hystérie, sur une scène de crime").

Il fait, entre autres, référence aux violences policières.

Moment très fort avec "Take Your Time",

repris en chœur par les fans et accompagné

par une marée des bras en l’air.

Toute la salle résonne ! C’est Magnifique !

Guitares explosives et voix rocailleuse, cassée,

capable de grimper dans les aigus et de délivrer

des émotions brutes, viscérales et authentiques,

il éblouit au travers d’un rock qui ne connaît plus de frontière.

Une certitude, avec ce talent qui frôle l’insolence

et ses compositions qui transpirent une sensibilité animale,

Ayron Jones s’apprête à prendre les rênes du rock.

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