Vinyl
Vinyl est une série sur le monde de la musique dans les année 70,
mais pas n'importe quelle série,
on peut dire que quelques fées se sont penchées sur son berceau :
A commencer par HBO la chaine qui la diffuse,
Game of Thrones, True Detective, Boardwalk Empire,
Flight of the Conchords, Six Feet Under, Les Soprano, Sur écoute ...
Les séries qu'ils ont produit, leur liberté éditoriale
et les moyens donnés au projet
plus d'un million de dollar par épisode donne juste le tournis.
La série est réalisé par Martin Scorsese,
on ne présente plus le bonhomme,
mais faire la liste de quelque uns de ses films
constitue juste un kiff dont je refuse de me passer :
Woodstock, Taxi Driver, New York, New York, Raging Bull
Gangs of New York, Shutter Island, Hugo Cabret,
La série est produite par un certain Mick Jagger,
qui en connait un rayon sur la musique Rock des années 70,
et qu'on ne présente plus,
mais pour lui aussi je ne résiste pas au plaisir d'énumérer les titres
de quelques morceaux auxquels il a participé :
(I Can't Get No) Satisfaction, Jumpin' Jack Flash, Sympathy for the Devil,
Bon le décor est planté, alors comme si cela ne suffisait pas,
avant d'être une série HBO, «Vinyl» était un film sur lequel Martin Scorsese
et Mick Jagger on travaillé pendant des années.
Les deux producteurs ont rassemblé leurs souvenirs communs du New York
malfamé et débauché des années 70 et ont confié l'écriture à Terence Winter
(scénariste du «Loup de Wall Street» et «Boardwalk Empire»).
Face caméra on retrouve un autre ancien de la série «Boardwalk Empire»
Bobby Cannavale, Olivia Wilde («Dr House»), Juno Temple («Lovelace»),
Kip Stevens (le fiston Jagger James). Ato Essandoh («Django Unchained»).
.
Le pilote S01E01 de près de 2h00 (le seul épisode réalisé par Scorsese),
a toute sa place dans le répertoire du maître.
On y retrouve le New York nocturne des bas-fonds qu'il a tant filmé.
Celui des vices, des dealers et, ici, de l'industrie musicale en mutation
et des réunions de boulot dans des bars à partouzes.
Le rythme frénétique du scénario ne laisse que de répit le temps de scènes
de concerts des Led Zeppelin ou des New York Dolls filmés au ralenti
pour capter toute la délectation du héros lorsqu'il entend de la bonne musique.
Côté son justement, on en prend plein les oreilles et nos yeux sont émerveillés