PENNY DREADFUL SAISON 1
La saison 1 de Penny Dreadful viens de sortir en Blu-ray,
un achat évident avant de se lancer dans la saison 2 en avril.
Présente dans les classements des meilleures série 2014
entre True Detective etFargo,
Penny Dreadful nous rappelle à quel point
Penny Dreadful est la nouvelle production de Showtime
(dexter) avec un casting impeccable :
Eva Green (Casino Royale), Timothy Dalton (James Bond)
et Josh Hartnett (Sin city) dans les rôles-titres.
C'est surtout l'occasion pour Eva Green de réaliser
un époustouflant numéro d'actrice.
Penny dreadful met à l'honneur la mythologie du fantastique anglais,
et plus particulièrement du roman gothique
au travers des œuvre de Bram stoker, Oscar Wilde ou de Mary Shelley.
Le grand bonheur de cette série est de découvrir au fil des épisodes ,
la relecture de ces personnages de romans mythiques
et leurs interactions dans la série.
L'une des originalités de Penny dreadful est apportée par
l'alternance rythmique entre scènes d'actions
et moments plus contemplatifs.
Le rythme effréné des scènes horrifiques ou de combat
se marient parfaitement avec une cadence plus mesurée
où l'intrigue avance pas à pas
et ménage des effets de surprise particulièrement efficaces.
Le Londres victorien est un personnage à part entière de cette série.
Véritablement personnifiés,les décors soignés sont un régal.
La ville respire, suinte la crasse des gourbis
où s'entassait le petit peuple londonien en pleine Révolution Industrielle.
La reconstitution des rues, de cette ambiance effervescente,
du port aux étals des marchés, permet une immersion décisive dans l'histoire.
Loin de se limiter aux évocations du Baker Street de Sherlock Holmes,
Penny dreadful offre une plongée dans les bas-fonds
de la société du XIXe siècle.
Fumeries d'opium, séances de spiritisme, manie de l'égyptologie:
ces évocations signalent à quel point la Révolution Industrielle
et ses progrès techniques se doublaient d'une fascination pour le surnaturel.
En définitive, Penny dreadful, titre qui désigne les "romans de quatre sous",
vendus pour quelques pennys dans le Londres victorien,
réussit le tour de force de concilier une esthétique incomparable
avec la monstruosité qu'elle soit faustienne, morale ou physique.
Dans ces décors sombres mais raffinés, les personnages
jouent à cache-cache avec les démons.
Ils les traquent tout en traquant symboliquement
ceux qu'ils abritent intérieurement.
Mythes, littérature et histoire font de cette série une curiosité jouissive.
Le trailer de la saison 2.........vivement avril