2021 - You Me At Six - SUCKAPUNCH [16-44.1]
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Près de trois ans après la sortie de “VI” (2018),
You Me At Six est de retour avec son septième album
baptisé “SUCKAPUNCH”.
Malgré le succès assez modéré de son précédent disque,
c’est dans un état d’esprit très particulier
que le quintette a réalisé ce nouvel effort.
En effet, après plus d’une quinzaine d’années de carrière,
les Britanniques sont entrés en studio en se disant
que cela pouvait très bien être leur tout dernier album
en tant que groupe.
Une façon de penser qui a totalement influencé
la création des onze titres qui composent “SUCKAPUNCH”.
Les musiciens se sont complètement lâchés
et sont allés puiser dans toutes leurs influences.
Alors, verdict ?
Le morceau d’ouverture, “Nice To Me”,
n’est pas nécessairement des plus convaincants.
Mais il a le mérite d’être surprenant, autant dans le mixage
que dans la voix du frontman.
Cela faisait un sacré bout de temps qu’on ne l’avait pas
entendu chanter de façon aussi intense.
Mais une fois cette écoute passée et que les premières notes
de “MAKEMEFEELALIVE” se font entendre,
on sent que l’on passe aux choses sérieuses.
On plonge dans un univers très underground
auquel la formation ne nous a pas spécialement habitué.
Et pourtant, c’est réussi. Entre les effets vocaux autour
du morceau et la ligne de basse, difficile de ne pas
se laisser emporter.
Un retour aux sources comme on les aime
L’une des compositions phare de cet ensemble
est sans le moindre doute “Beautiful Way”;
c’est un mélange quasi parfait de “l’ancien You Me At Six”
et de la nouvelle direction prise par le quintette.
Les paroles sont sans équivoque, criantes de vérité
et de colère, comme on les aime.
Le début qui laisse presque présager une ballade
se transforme en titre rock dont seuls les artistes ont le secret.
L’autre pilier du disque, c’est sa chanson éponyme,
L’idée même de l’imaginer jouée en live est presque
aussi incroyable que sa production.
Elle dénote totalement avec le reste des morceaux,
et pourtant, elle parvient étrangement à y trouver sa place.
“Glasgow” nous ramène quelques années en arrière,
à l’époque du grandiose “Sinners Never Sleep” (2011).
De quoi satisfaire les fans qui suivent YMA6 depuis le début.
Et inciter les petits nouveaux à aller jeter un coup d’oreille
à la merveille qu’est cet album.