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29 Mar

2021 - Bertrand Betsch - Demande à la poussière / Orange bleue amère [16-44.1]

 - Catégories :  #MUSIC

 2021 - Bertrand Betsch - Demande à la poussière / Orange bleue amère [16-44.1]
 2021 - Bertrand Betsch - Demande à la poussière / Orange bleue amère [16-44.1]

Depuis ses débuts chez Lithium en 1997,

avec La soupe à la grimace, Bertrand Betsch

n’a eu de cesse d’installer un univers

où défaitisme signifie espoir, ou tristesse rime avec joliesse.

Avec la sortie, en cette mi-mars, de deux albums

dits posthumes, de son pourtant vivant,

l’artiste se permet, notamment sur ce

Demande à la poussière qui précédera d’une semaine

Orange Bleue Amère, de dévier.

D’oser, comme pour illustrer des états d’âme

contraires et complémentaires,

le chaos, la note qui dénote, l’élan plus bruyant.

Ça nous donne, à l’arrivée, deux fois huit titres

 

aux genres variés, de la chanson au spoken word

à l’électro-rock en passant par le trip-hop.

Sur Demande à la poussière, Betsch sort de l’ordre établi,

s’habille de nippes magnifiques.

Comme sur le titre éponyme, ou sur De la neige au fond des yeux,

exercice trip-hop en phase avec l'excellence.

Sur A la nuit, avec son thème obscur, nuptial et songeur,

lequel se pare de tons orchestraux, d’ombre et de lumière,

pour un rendu prenant.

Ainsi soit-il, qui suit, livre des accords

de guitare bruitistes bienvenus.

La chanson des pourquoi, aérienne et feutrée

 

parle de questions, qu’on se pose, pour en poser d’autres,

auxquelles on ne répond pas; on quête…de soi.

Enfin La fuite des capitales, dans une électro-cold groovy,

quitte clairement la route.

J’adore.

Le morceau dérape, se fait bourru, tapageur.

Chaotique.

Sur Orange Bleue Amère, Betsch se veut plus synthétique

avec des sonorités qu'un Jean Louis Murat

de l'époque Dolores ne renierais pas.

L'album débute en piano / voix avec le sublime "Vivre",

qui se fracasse sur une rythmique Trip Hop,

dans un tumulte de visions cinématographiques.

"Tant mal que mal" et Ainsi soit-il, s'appuient

sur des accords de guitare saturées légèrement noyés

à la rythmique downtempo.

Sur "Que le temps me dure" ce sont des violons synthétiques

qui vont taillader le parfait équilibre des mots

et de la boite à rythmes.

"La demande" dans un inventaire à la Prévert

expérimente des sonorités un peu plus Post Punk.

"L’ornière" dans un  phrasé entre Souchon et Thieffaine

s’abandonne aux assauts répétés des beats électro,

entre glace et feu.

"Je n'oublierai jamais" est le titre le plus introspectif

et expérimental de ce deuxieme disque."

Orange Bleue Amère, est un disque plus apaisé

que que Demande à la poussière,

comme ce "Qui le sait" qui flirte avec la Pop.

L'album se conclue avec un sublime "Réveille-matin"

Hypnotique et poétique,

à l'image de ce double album exceptionnel.

Un grand artiste à suivre !

 

 

 

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