2025 - Dream Theater - Parasomnia [24-96]
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Avec Parasomnia, Dream Theater nous entraîne
dans un univers sonore complexe et envoûtant,
où la virtuosité technique se mêle à
des atmosphères mystérieuses,
repoussant encore les frontières de leur
s’inscrit comme une œuvre ambitieuse,
un voyage sonore labyrinthique
qui puise dans les racines du prog tout en
explorant des territoires plus expérimentaux.
L'album démarre sur des bases familières,
avec des compositions complexes
et des orchestrations techniques
qui raviront les fans de longue date.
Cependant, il devient rapidement clair
que le groupe cherche à repousser les limites
de son propre son.
Les morceaux, souvent longs et intenses,
tissent des atmosphères variées
allant du psychédélique au sombre,
en passant par des sections plus aériennes.
Les influences musicales de l'album oscillent
entre le prog, le metal et des touches de post-rock.
L’ouverture, « The Mind’s Eye », est
une pièce maîtresse avec ses
changements de tempo soudains
et ses breaks instrumentaux impressionnants.
Le jeu de guitare de John Petrucci est,
comme d’habitude, d’une précision chirurgicale,
mais c’est la batterie de Mike Mangini
qui ajoute une touche particulière à cet album,
avec une puissance rare et un sens de la dynamique
qui n’avait pas été aussi palpable depuis des années.
Le point d'orgue de Parasomnia réside
dans son dernier morceau, « Dream’s End »,
une composition de plus de 20 minutes
qui se déploie en une odyssée de riffs sombres,
de mélodies grandioses et de
progressions rythmiques imprévisibles.
Ce morceau réunit tous les éléments de la maîtrise
de Dream Theater : la virtuosité technique,
l’émotion brute et la capacité à créer
des atmosphères cinématographiques.
En somme, Parasomnia marque une nouvelle ère
pour Dream Theater, un album qui,
tout en restant fidèle à l’essence du groupe,
explore des sentiers moins battus.
L’un des disques les plus captivants du groupe
depuis A Dramatic Turn of Events.