2025 - Squid - Cowards [24-96]
/image%2F0517715%2F20250208%2Fob_479540_folder.jpg)
"Squid plonge dans les abysses de l’âme humaine
avec Cowards, un album dense et troublant
où le post-punk s’efface au profit
d’expérimentations audacieuses."
Avec Cowards, le quintet anglais Squid
nous plonge dans une exploration audacieuse
des ténèbres humaines.
Cet album conceptuel de neuf titres,
d'une durée de 45 minutes, aborde des thèmes
tels que le cannibalisme, les cultes et l'apathie,
offrant une réflexion profonde sur la nature du mal.
Dès le morceau d'ouverture, Crispy Skin,
inspiré du roman Cadavre exquis
d’Agustina Bazterrica, le groupe instaure
une atmosphère inquiétante, mêlant
des lignes de basse pulsantes
à des percussions hypnotiques.
Les titres Fieldworks I et Fieldworks II
se distinguent par leur approche
minimaliste, évoquant des comptines sombres
qui renforcent le sentiment de malaise.
Musicalement, Squid s’éloigne de ses racines
post-punk pour embrasser des sonorités
plus expérimentales, incorporant des éléments
de pop baroque, de folk et d’électronica.
Des instruments tels que le clavecin, le timpani
et même le bruit d’une roue de vélo enrichissent
la texture sonore de l’album, témoignant
de l’audace créative du groupe.
Le morceau Blood on the Boulders illustre
cette évolution avec une ballade crépusculaire
menée par le piano, tandis que
Well Met (Fingers Through the Fence) clôt l’album
sur une note épique,
mêlant des bruits ambiants théâtraux
à une orchestration rappelant
les Concertos brandebourgeois de Bach.
Cowards marque une étape significative
dans la discographie de Squid,
consolidant leur statut d’innovateurs du rock britannique.
En s’aventurant dans des territoires sonores inexplorés,
ils livrent un album à la fois introspectif et audacieux,
qui captive l’auditeur du début à la fin.
A retrouver sur scéne au :
/image%2F0517715%2F20250208%2Fob_481350_sqid-ps-25.png)