2025 - Tamino - Every Dawn's a Mountain [24-96]
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Tamino tisse avec Every Dawn’s a Mountain
un écrin d’ombres et de lumières,
où sa voix envoûtante flotte
comme un chant ancien
Trois ans après Sahar, Tamino revient
avec Every Dawn’s a Mountain,
un disque qui explore l’intime
et l’universel avec une élégance crépusculaire.
Sa voix, toujours empreinte
de cette grâce séraphique,
s’élève au fil de compositions ciselées
où se mêlent cordes orientales,
piano délicat et touches électroniques subtiles.
Dès l’ouverture, My Heroine installe
une atmosphère envoûtante,
portée par une mélodie suspendue
entre espoir et mélancolie.
Babylon, avec ses arrangements délicats,
résonne comme une prière moderne,
tandis que le morceau-titre,
déploie une intensité dramatique
portée par des envolées vocales poignantes.
Plus introspectif que ses prédécesseurs,
l’album joue sur l’épure et la profondeur.
Sanpaku charme par sa délicatesse acoustique,
et Sanctuary enveloppe l’auditeur
dans un cocon de cordes
et de silences habités.
Raven, lui, frappe par sa solennité,
tandis que Willow danse sur un fil ténu
entre douceur et gravité.
Dans sa seconde moitié,
l’album s’habille d’une mélancolie lumineuse.
Elegy porte bien son nom,
déroulant un chant funèbre
d’une beauté saisissante.
Dissolve et Amsterdam clôturent
le voyage sur une note à la fois fragile et grandiose,
laissant en suspens
cette quête infinie d’un ailleurs musical.
Avec Every Dawn’s a Mountain,
Tamino confirme son talent unique :
celui d’un alchimiste sonore qui, entre
musique arabe, rock alternatif, et chanson folk,
sculpte l’émotion à l’état brut.