2025 - The Horrors - Night Life [24-96]
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Avec Night Life, The Horrors plongent
dans une virée nocturne en clair-obscur,
entre synthés spectrals et guitares vénéneuses,
réinventant leur univers avec une élégance glaciale.
Dès les premières notes d’Ariel,
Night Life s’impose comme un album
où l’ombre et la lumière s’entrelacent.
The Horrors troquent les murs de fuzz
pour une production plus aérienne,
laissant la place à des synthés vaporeux
et des rythmiques mécaniques.
Silent Sister et The Silence That Remains
évoquent un post-punk spectral,
où la voix de Faris Badwan se fait incantatoire,
presque fantomatique.
Avec Trial By Fire, le groupe embrasse
une approche plus abrasive,
tandis que The Feeling Is Gone distille
une mélancolie synthétique
qui n’est pas sans rappeler
les nuits moites de Primary Colours.
L’ambiance s’électrise sur Lotus Eater,
où un beat frénétique soutient
une montée en tension captivante.
Le sommet de l’album survient avec More Than Life,
morceau aux nappes hypnotiques,
avant que When The Rhythm Breaks
ne vienne briser la torpeur avec un groove
plus percussif. Enfin, LA Runaway clôture
ce voyage nocturne sur une note à la fois
onirique et angoissante, un dernier regard
vers la ville endormie avant le lever du jour.
Avec Night Life, The Horrors signent
une œuvre crépusculaire, à la frontière
du post-punk, de l’électronique et du shoegaze,
un album conçu comme une errance hallucinée
dans les lumières artificielles de la nuit.